En 1932, le p. Paul Couturier trouva un lieu de culte pour des émigrés russes rattachés à Rome. La Mission devint en 1956 une paroisse, qui fusionna en 1961 avec une paroisse hellène, et accueillit peu à peu toutes les chrétientés byzantines catholiques émigrées du diocèse de Lyon. Jusqu'à l'an 2000 il y eut toujours un clergé russe, et l'actuel recteur, le p. Emmanuel Fritsch, fut formé par le dernier, avant de passer 30 ans en Ethiopie, où il devint le meilleur connaisseur du rite éthiopien. C'est avant son départ que la paroisse passa au calendrier grégorien et à la langue française. Il composa aussi un office en l'honneur de saint Irénée, patron de la paroisse. L'église s'enrichit d'icônes (Morosov, p. Grégoire Krug, Régine Deweerdt), d'ornements liturgiques (Suzanne Ero), de partitions (François Gineste), mais aussi de ministres sacrés : diacre, chantre, lecteurs, iconographes... Un CD de la Divine Liturgie fut enregistré...

Depuis 1991, grâce à Mgr Decourtray, la paroisse est au 6 place Saint-Irénée, puis le couvent devint archevêché. Il existe parallèlement le foyer oriental au 25  rue Sala, dédié aux activités culturelles. En 2015 la chapelle fut consacrée comme église, puis fresquée par Kaspars et Ruta Poikans. Les fidèles sont aujourd'hui une petite communauté bigarrée et fraternelle, où les enfants ne manquent pas. La majorité sont des français venus du rite romain, mais la paroisse continue d'accueillir tous les catholiques de rite byzantin, sa mission étant, à l'image de son saint patron Irénée, de faire rayonner en occident la lumière de l'orient.